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Pas d’orgueil

🌑 Intro (calme, bienveillance)

Écoute bien, j’vais pas crier, j’vais t’expliquer…

Ça va faire mal, mais prends ça pour un conseil.

C’est pas de la haine, c’est juste la vérité.

⚔️ Couplet 1 –

Gouffre et déni

Vous grattez le vernis en pensant trouver l’or,

mais dessous c’est du plastique, du toc, du décor.

Vous jouez les lucides mais vous lisez des fables,

vos maîtres vous vendent des mensonges rentables.

Tu dénonces les chaînes mais t’aimes bien ta laisse,

tu cries à l’injustice mais tu nourris l’adresse.

Tu dis qu’t’es conscient mais tu mates que l’écran,

ton reflet t’efface chaque fois qu’tu mens.

Tu peux pas grimper, t’as pas d’appui,

tu pédales dans l’vide en croyant qu’tu fuis.

Tu fixes le doigt, moi j’vise le ciel,

y’a un gouffre entre nous et c’est officiel.

🩸 Refrain –

slogan cruel

Tu peux pas t’permettre d’avoir de l’orgueil,

ton miroir t’efface quand tu passes le seuil.

S’il te plaît, ouvre au moins un œil,

parce que vraiment, tu peux pas t’permettre d’avoir de l’orgueil.

⚔️ Couplet 2 –

Bienveillance cruelle

J’vais t’parler doucement, prends ça pour un conseil,

mais chaque pas qu’tu fais, tu r’cules sous ton propre soleil.

Tu crois qu’tu t’élèves, mais tu tournes en rond,

ton plafond de verre, c’est même pas du béton.

S’il te plaît, ouvre au moins un œil, j’te demande pas deux,

arrête d’parler d’orgueil, t’as pas l’niveau, c’est honteux.

T’appelles ça un combat ? Mais t’frappes dans l’vide,

j’te laisse gesticuler, ton courage est timide.

Moi j’pose des bases, toi tu griffonnes des murs,

tu r’peins des fissures en croyant bâtir un futur.

Comprends bien p’tit frère, j’te le dis sans rancune :

t’auras jamais la lune tant qu’tu confonds doigt et lune.

🩸 Refrain –

slogan cruel

Tu peux pas t’permettre d’avoir de l’orgueil,

ton miroir t’efface quand tu passes le seuil.

S’il te plaît, ouvre au moins un œil,

parce que vraiment, tu peux pas t’permettre d’avoir de l’orgueil.

⚔️ Dernier couplet (outro cruel)

Faites un effort, parce que moi j’vous supporte,

mais chaque mot que vous crachez ferme une porte.

Vous croyez qu’j’suis dur ? C’est même pas mon verdict,

c’est la nature elle-même qui soupire : “c’est tragique.”

Même la terre ploie sous vos cris inutiles,

vos pas sonnent creux, vos échos sont futiles.

Moi j’vous explique, mais la forêt sature,

le vent se détourne, l’océan vous rature.

Making of – Tu peux pas t’permettre d’avoir de l’orgueil

Cette chanson, c’est une de mes préférées.

Je l’ai écrite dans un moment de lucidité froide, quand t’as envie de hurler, mais que tu sais que hurler ne sert à rien. Alors tu expliques. Tu balances la vérité, sèche, sans haine, juste parce que ça doit sortir.

C’est un morceau qui parle de l’époque, de l’ego, de la fausse conscience et de la complaisance. On vit dans un monde où tout le monde veut “penser”, mais plus personne n’écoute. Alors j’ai choisi un ton calme, presque bienveillant, pour dire les choses les plus dures.

Le titre lui-même est un slogan : “Tu peux pas t’permettre d’avoir de l’orgueil.”

C’est cruel, mais c’est vrai — parce que l’humilité, c’est la seule porte qui reste quand toutes les autres se ferment.