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Sabotage vert

Le sabotage du nucléaire et l’écologie hors sol

La France avait un trésor : son indépendance énergétique. Grâce au nucléaire, nous produisions une électricité stable, décarbonée et parmi les moins chères d’Europe. Ce modèle était un succès stratégique et écologique. Mais au nom d’une idéologie verte, les partis écologistes et une partie de la gauche ont méthodiquement saboté cet atout.

1. Le nucléaire : un atout trahi

 

  • 70 % de notre électricité vient du nucléaire (contre 10 % en Allemagne).
  • Son coût de production est d’environ 55 €/MWh, deux fois moins que le gaz ou le charbon.
  • Ses émissions de CO₂ : 6 g/kWh, contre 450 g pour le gaz et plus de 1000 g pour le charbon.

En clair : le nucléaire, c’était le socle décarboné et indépendant de notre énergie.

Mais en 2012, François Hollande a cédé aux Verts (EELV) en fermant Fessenheim, une centrale encore parfaitement fonctionnelle. Une concession purement idéologique. Résultat : perte de production, hausse des importations fossiles, explosion des factures.

Aujourd’hui, l’électricité en France coûte en moyenne +35 % plus cher qu’en 2020, et nous dépendons à nouveau de l’étranger.

2. L’écologie contre le réel : bétonner pour “verdir”

Pendant qu’ils sabotaient notre atout nucléaire, les élus écologistes ont multiplié les projets urbains absurdes :

 

  • Lyon (Caluire, 2023) : destruction de quatre arbres matures et bétonnage quasi total d’une parcelle de 660 m² pour un projet immobilier, au nom de l’écologie “renouvelée”. Compensation ? Quelques jeunes plants dans 50 cm de terre.
  • Rennes (projet ViaSilva) : construction d’une “écocité” sur 200 hectares de terres agricoles — 6 000 logements, 400 000 m² de bureaux. Résultat : artificialisation massive, disparition de sols fertiles.
  • Grenoble : poursuite de la bétonisation avec la construction de trois tours de huit étages, malgré les promesses de préserver le cadre de vie et l’environnement urbain.

Partout, la logique est la même : sous couvert de transition, on bétonne la nature et on asphyxie les petits commerces. Les indépendants disparaissent, remplacés par des grandes chaînes impersonnelles.

3. Le mépris social des écolos

Et comme si ça ne suffisait pas, l’écologie politique actuelle s’est transformée en machine à mépriser ceux qui travaillent la terre.

Sandrine Rousseau, figure emblématique d’EELV, incarne ce décalage. Elle donne des leçons aux paysans depuis son confort universitaire, les caricature en pollueurs rétrogrades, et parle des classes populaires avec un ton condescendant.

C’est une écologie de mépris de classe :

  • Elle défend un modèle pensé par et pour des urbains diplômés.
  • Elle stigmatise ceux qui nourrissent la France, au lieu de les soutenir dans une transition réaliste.
  • Elle s’en prend au nucléaire, qui servait d’abord les ménages modestes en leur garantissant une électricité abordable.

4. La vraie écologie oubliée

La vraie écologie n’est pas dans les logos verts ni dans les subventions.

Elle est dans les champs, les fermes, les ateliers, les circuits courts.

Elle consiste à :

  • préserver les sols agricoles,
  • garantir une énergie indépendante et décarbonée,
  • soutenir les paysans et artisans,
  • transmettre une culture du vivant, pas une idéologie hors sol.

 

Conclusion : l’écologie trahie

Le sabotage du nucléaire, le bétonnage des villes, le mépris des paysans : tout cela prouve que l’écologie politique française n’est pas une écologie mais une bureaucratie verte.

Elle a trahi la nature en l’artificialisant, elle a trahi les travailleurs en les méprisant, elle a trahi la France en détruisant son indépendance énergétique.

Et pendant que Sandrine Rousseau et consorts paradent en moralistes, ce sont les Français qui paient la facture — au sens propre comme au figuré.

 

 

 

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