485db14f 63f9 4441 bced 50f11840800d.png

Pourritie

Couplet 1 (rap lourd, beat + basse, guitare en arrière-plan) J’me lève, j’bosse, pour nourrir la colonie, Des crocs plantés profond dans mes veines meurtries, Vous fouillez mes poches comme des rats affamés, En laissant vos œufs dans les failles du pavé.

Vous buvez mon sang, gorgées après gorgées, Graissez vos pattes d’or pendant qu’on crève à côté, Et quand j’m’écroule au sol, vidé jusqu’à l’os, Vous cherchez déjà la prochaine proie, l’hôte suivant.

Refrain (explosion métal) Bienvenue en Pourritie, royaume des vermines, Où nos organes paient vos festins de routine, Empire des tiques, trône des charognards, On engraisse des monstres qui vivent dans nos entrailles.

Couplet 2 (rap plus tendu, flow plus serré) Les murs se fissurent, les racines pourrissent, Vos mandibules croquent dans nos cicatrices, Vous grignotez nos vies comme un bois infesté, Et vendez nos peaux à vos banquets masqués.

Morpions planqués dans nos draps de dettes, Larves grasses au parfum de banquet, Et nous, chiens dociles, tendons la veine, Pour nourrir vos crocs jusqu’à la dernière haleine.

Refrain (métal encore plus intense) Bienvenue en Pourritie, royaume des vermines, Où nos organes paient vos festins de routine, Empire des tiques, trône des charognards, On engraisse des monstres qui vivent dans nos entrailles.

Pont (rap lent, basse lourde) Vos crochets fouillent dans le noir, Vos ombres rampent dans nos mémoires, Même morts, on vous nourrira encore, Car vos larves guettent derrière le décor.

Dernier Refrain (métal final, hurlements + backing vocals) Bienvenue en Pourritie, royaume des vermines, Où nos organes paient vos festins de routine, Empire des tiques, trône des charognards, On engraisse des monstres qui vivent dans nos entrailles.

Outro parlé, menaçant Ici… rien. Juste un nid… de parasites en cravate.

Making of – Pourritie

Cette chanson est née d’une colère froide.

Je regardais les chiffres, les impôts, les scandales… et je me disais : « ils nous prennent pour des veaux, pendant qu’ils se goinfrent entre eux ».

Alors j’ai écrit Pourritie.

Un morceau qui grince, qui crache, qui gratte sous la peau.

Je voulais que ça sonne comme une invasion de parasites : chaque mot, chaque image, c’est une morsure.

Musicalement, c’est un mélange de rap lourd et de métal industriel — une atmosphère poisseuse, presque organique. Le texte suit cette logique : viscéral, charnel, jusqu’à la décomposition.

Et puis il y a le symbole. Pourritie, c’est pas qu’un pays imaginaire : c’est ce qu’on devient quand ceux du haut se repaissent de ceux d’en bas.